Bienfaits
La plante médicinale dans son intégralité
La gemmothérapie est une médecine par les plantes au même titre que la phytothérapie dont elle fait partie.
Sa particularité réside dans l'utilisation des tissus embryonnaires des plantes (bourgeons, radicelles, jeunes pousses) à l'état frais et non une partie de plante séchée (infusion, gélule), ou un extrait de principe actif ou encore une distillation de plantes. Ce tissu embryonnaire aussi appelé méristème contient des cellules totipotentes c'est-à-dire renfermant tout le patrimoine génétique de la plante.
Plus encore, au-delà des actifs chimiques, les tissus embryonnaires abritent les acides nucléiques autrement dit toute l'information que la plante a agrégé au long de son existence.
La gemmothérapie est un trait d'union entre la phytothérapie et l'homéopathie.
Se soigner avec ce qui a germé de la terre est l'acte le plus bénéfique qu'on puisse concevoir, l'interaction thérapeutique la plus intime et la plus efficace entre les forces curatives de la nature et la pathologie humaine, phénomène de réciprocité inégalable et d'harmonie entre notre organisme et les plus veilles et bonnes ressources de la planète à laquelle nous appartenons (FERNANDO PITERÀ)
Les unitaires
Chaque plante peut être utilisée en unitaire et développer un champ thérapeutique large et puissant
Les synergies
Nos mélanges adressent des problématiques ciblées en bénéficiant des effets synergiques des plantes entre elles.
Gemmothérapie: utilisation et posologie
L'utilisation de macérats mères concentrés de bourgeons est un bonheur de simplicité. Que se soit en phase de prévention, aigue ou au long court, il est aisé d'adapter sa posologie. D'un point de vue règlementaire, certains bourgeons sont accompagnés de recommandations de contre-indication. Néanmoins, dans ma pratique naturopathique, je n'ai jamais observé d'effet secondaire notable. Son utilisation demeure douce et ronde ce qui la différencie de celle des huiles essentielles.
Peu d'effets secondaires ou de contre-indications sont référencés
La gemmothérapie dans l'histoire
L'origine de la gemmothérapie nous vient du Moyen-Âge. Sainte Hildegarde de Bingen les utilisait et notamment ceux de Cassis, châtaignier, Bouleau, Églantier, Frêne, Peuplier, Pommier, Tilleul. Le bourgeon de sapin était notamment utilisé dans la composition de tisanes et de sirop pectoral.
Mais il faudra attendre le débuts des années 1970 pour que le Docteur Paul Henri, médecin belge, réalise une étude sur l'utilisation des cellules fraîches embryonnaires d'origine végétale et donne à cette discipline le nom de "phytoembryothérapie". Plus tard, Max Tetau la renommera gemmothérapie.
Pourquoi utiliser les bourgeons?
Le bourgeon est une excroissance de la plante qui donne naissance aux branches, aux feuilles, aux fleurs et aux fruits. C'est au sein de cet organisme que l'on retrouve le concentré de ce qui représentera le végétal. La vie de la plante dépend de ses bourgeons. Si les conditions de vie se font plus rudes (hiver), la plante s'organise et son énergie vitale se concentre au sein des bourgeons. Au printemps et dès la montée de sève, l'éclosion des bourgeons extériorise les énergies et libère la croissance de la plante.
Si les bourgeons sont les parties les plus présents, les éléments constitutifs de la gemmothérapie regroupent les jeunes poussent, les boutons, les chatons, les phloèmes, l'écorce interne des racines, l'écorce externe des jeunes branches, la sève, les graines, les xylèmes.
Les tissus embryonnaires végétaux renferment des cellules indifférenciées (ils sont "totipotents") qui sont en phase de multiplication cellulaire intense. Ils contiennent en grande quantité des acides nucléiques, des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines et des facteurs de croissance (hormones, telles que auxines, gibbérellines,cytokinine, abcissine) et des enzymes. Chaque embryon végétal recèle donc dans ses tissus toute la richesse du totum de la plante.
Il délivre ainsi dans le macérat-mère toutes ses propriétés utiles à notre organisme. Le bourgeon d’aubépine possède ainsi à la fois les propriétés médicinales du fruit (action le muscle cardiaque) et celles de la fleur (rythme cardiaque). le bourgeon de romarin en macérât glycériné montre une activité hépatoprotectrice très supérieure (63%) à la plante entière (6%) (Fleurentin, Pelt, Alii).
La fabrication: une macération et trois solvants
Pour obtenir des macérats concentrés, les bourgeons, les jeunes pousses ou radicelles sont plongés à l'état frais dans une solution composée d'alcool, de glycérine et d'eau. Chacun de ces solvants sont d'origine certifiée biologique et permettent de recueillir les molécules alcoolo-solubles, liposolubles et hydrosolubles.
Le mélange est régulièrement remuée et la macération dure 21 jours. A l'issue de ce cycle, le précieux liquide est conditionné par gravité et le résidus subit une pression légère.
Nos macérats étant dits "concentrés", nous ne réalisons pas de dilution. De cette manière, nous considérons que la solution plus concentrée accroit les effets thérapeutiques dans des conditions d'utilisation plus avantageuses: nombre de gouttes réduit et quantité d'alcool ingérée moindre.