Histoire de la gemmothérapie
Les écrits de Saint Hildegarde au XIIème siècle révèle l’intérêt que cette sainte portait aux bourgeons. Dans « les subtilités des créatures divines », Elle conseille l’utilisation de huit bourgeons: le bouleau, le cassis, le châtaignier, l’églantier, le frêne, le peuplier, le pommier et le tilleul.
Tomber dans l’oubli, c’est le philosophe botaniste allemand Goethe qui dans son ouvrage de référence, la métamorphose des plantes, explore la dynamique cyclique du végétal et le rôle central du bourgeon: de la graine à la feuille, au sépale, au fruit et retour à la graine.
Enfin, il faut attendre les années 1970 pour que les preuves scientifiques de l’efficacité des bourgeons soient apportées. On le doit en premier lieu au médecin belge Dr Pol Henry qui établit avec rigueur, l’impact des macérâts glycérinés de bourgeons sur les profils protéiques de ses patients. Il met au jour la corrélation ente les pathologies des patients et les résultats biochimiques sanguins. Il édicte une philosophie de prescription qui vise à mettre en adéquation, la phytosociologie des plantes et le terrain physiologique de ses patients.
A sa suite, le Dr Max Tétau, homéopathe français, élargit l’utilisation des bourgeons comme un guide de gemmothérapie familiale.
De nos jours, de nombreux scientifiques prolongent l’étude des macérats de tissus embryonnaires. On peut citer: Dr Fernando Piterà ou P. Andrianne.
Sainte Hildegarde et Johann Wolfgang von Goethe