Phytosociologie et Phytothérapie
L’habitat terrestre des plantes se compose de déserts, prairies, forêts tropicales, forêts tempérées à feuilles caduques, forêts de conifères ou taïgas et toundra.
Les forêts avec leurs arbres, leurs arbustes et leur tapis herbeux sont indispensables et font partie intégrante des écosystèmes naturels. C’est d’elles qu’émergent les impulsions qui ont permis l’évolution animale et conditionne sa perpétuité.
La forêt est un système complexe et délicat organisé en strates, de la canopée aux arbustes, des strates herbacées aux traces muscinales. La forêt dépend par ailleurs du sol, de la lumière et du climat mais peut également influer ses variations et déterminer quelles espèces végétales et animales peuvent vivre en son sein.
La répartition des végétaux sur le globe s’appelle la phytogéographie. La répartition des végétaux et la distribution des biomes sont des indicateurs clés pour déterminer comment des espèces végétales appartenant à des ensembles phytosociologiques, peuvent corriger des altérations du protidogramme humain.
Leur aptitude à supporter le froid, la lumière, l’humidité, la sècheresse et à modifier le sol sont déterminants.
Le biome est un ensemble constitué de plusieurs écosystème terrestre de grande ampleur géographique dominé par le climat généralement réparti sur plusieurs continents et caractérisé par des variétés de végétation caractéristiques et des climats spécifiques.
Chaque communauté de plantes qui forme des biomes est régie par des rapports phytosociologiques complexes: rapport entre une plante et son sol, autres végétaux, interactions avec les champignons, les bactéries et les animaux.
<class="img-responsive" img src="https://nuvi-laboratoires.com/img/cms/Forest.jpg" alt="Forêt" width="640" height="360" />
Les possibles associations phytothérapeutiques peuvent être établies par ces regroupements végétaux caractéristiques, car chaque type de sol détermine et représente une typologie végétale spécifique constitué d’arbres, arbustes ou de plantes herbacées qui , au cours de leur évolution, ont développé la synthèse de diverses substances convenant à leur adaptation et qui possèdent des vertus thérapeutiques pour l’homme, propres et exclusives à ce sol et à cette particulière association végétale.
On constate dans la suite de POL HENRY, qu’il existe un parallélisme entre l’évolution des forêts, les modifications qu’elles apportent aux sols et l’évolution des substances protéiques de l’espèce humaine. Pour chaque type de soleil existe plusieurs espèces d’arbres d’arbustes et de plantes herbacées dotés de leurs propres caractéristiques biochimiques et thérapeutiques.
Partant de l’extrême Nord, les régions sont tellement sèches et glacées qu’elles constituent des véritables déserts polaires.Le sol de toute la région qu’occupe la toundra arctique est complètement gelée. A sa limite septentrionale où poussent les plantes, règne la toundra, région sans arbre qui occupe un cinquième de la surface de la Terre.
Pour que les plantes puissent se développer, la température doit dépasser le point de congélation sur au moins 2 mois. Par ailleurs, les sols dont le pH varie de neutre à acide et pauvres en nutriments sont généralement inadaptés à l'agriculture (manque d’azote et prédominance de silicium et de potassium).
Aux abords de la toundra, on observe bouleau, aulne, saule, sorbiers, airelles ainsi que des buissons de type Betula, Salix ou Ledum.
On trouve ensuite la taïga ou forêt boréale caractéristique d’hiver rigoureux avec une couche de neige quasi permanente et une période de croissance limitée mais favorisant tout de même le développement d’une forêt septentrionale de conifères. Le sol présente une dominance de calcium permettant aux arbres d’être plus hauts et luxuriants.
Viennent ensuite les grandes forêts de conifères canadiennes, scandinaves et sibériennes où poussent les sapins, les pins sylvestre, le bouleau gris, le mélèze, l’aulne, et parmi les arbustes les plus communs, les espèces des genres Sorbus, Rubus, Ledum, salis, Alnus, Viburnum et Vaccinium.Les parties marécageuse des la taïga, le pH des sols variant entre 2,5 et 4 présentent des fines couches sédimentaires de sol composées de silice. Les forêts pionnières qui permettent une réintroduction d’espèces (pH entre 5 et 5,5) voient la présence d’Aulne glutineux (sols humides), de Bouleau (Betula pubescent sur sols qui s’assèchent, Vaccinium, Calluna, Ledum.