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Le Bourgeon

La GERMINATION

La germination de la graine en terre permet de donner vie à la plante, puis la sève végétale permet la croissance, elle amène les énergies de la terre dans la plante.

Cette force rejoint les énergies du ciel reçues par le bourgeon d’où la grande puissance concentrée au sein du bourgeon. Les mémoires contenues dans le bourgeon sont en attente d’être activées par la sève montante au printemps.

La durée d’existence d’un bourgeon dure 9 mois , de sa formation à son éclosion. Mais les cellules souches restent intactes et se tiennent prêtes pour un nouveau cycle.

Le MERISTÈME

Un méristème (du grec μεριστός, meristos, « divisé ») est un tissu cellulaire spécialisé dans la croissance. Les cellules méristématiques indifférenciées se divisent par mitose puis se différencient en acquérant une structure et une fonction.

Le MERISTEME du végétal se trouve dans le bourgeon et la jeune pousse: c’est son moteur de construction et son usine pour la fabrication des différentes parties de la plante. Il est capable de s’adapter aux conditions de vie, de climat etc… Il peut communiquer avec ses voisins et élaborer une stratégie symbiotique.

La zone méristématique du bourgeon est constituée de cellules indifférenciées, à parois minces, à vacuoles petites et denses, à plastes non fonctionnels c’est-à-dire non photosynthétiques. Ces cellules souches se multiplient très vite et peuvent reconstituer toutes les parties de la plante. Leurs mémoires restent intactes pour perpétuer la vie de l’espèce.

Le BOURGEON

Le bourgeon a une position particulière avec la lumière, le soleil . Tous deux contribuent à la croissance et la différenciation de la plante. On observe 2 phases:

1 - La lumière ne pénètre pas le bourgeon

2 - Le bourgeon se laisse envahir pas le soleil: c‘est la photosynthèse. La fonction chlorophyllienne est en route avec production d’oxygène.

Le bourgeon est un organe végétal écailleux ou non, situé à l’apex des tiges (bourgeon apical ou terminal), à l’aisselle des feuilles (bourgeons axillaires) ou en dehors des points végétatifs (bourgeon adventif). Les bourgeons sont constitués par les ébauches de jeunes feuilles imbriquées entourant le méristème apical ou floral.

Il donnera naissance aux branches, feuilles, fleurs et fruits

Les bourgeons végétatifs (terminaux ou axillaires) sont de taille relativement petite et étroite. Ils assurent le développement des tiges et des rameaux végétatifs avec leurs feuilles. Ils prennent le nom de bourgeons à bois.Les bourgeons floraux ou boutons floraux, assurent le développement des rameaux florifères et des fleurs. Ils sont généralement plus gros et plus remplis que les bourgeons végétatifs.

La gemmothérapie utilise indifféremment les bourgeons végétatifs et les bourgeons floraux.

Les principes actifs présents au sein du tissu méristématique

L'utilisation des 3 solvants permet de recueillir différents composants biochimiques selon qu'ils soient hydro-solubles, alcoolo-solubles ou glycéro-solubles

Eau = dérivés hydrosolubles, tanins, sels minéraux, flavonoïdes hydrosolubles, vitamines hydrosolubles, certains acides hydrosolubles

Alcool = alcaloïdes, hétérosides, glycosides, certains acides

Glycérine végétale := huile essentielles, flavonoïdes liposolubles, vitamines liposolubles, certains acides

Zoom sur trois hormones

Hormones de croissance végétales

Les hormones végétales ou phytohormones sont des molécules organiques qui jouent un rôle essentiel dans la régulation de la croissance de la plantes.

On retrouve notamment dans les bourgeons ou tissus embryonaires les auxines,les gibbérellines et Les cytokinines

Les auxines

C’est en 1885 que l’acide indole-3-acétique (AIA) fut isolé pour la première fois, à partir de tissus végétaux, par un dénommé Salkowski. En 1954, un comité de physiologistes végétales a établi les caractéristiques du groupe des auxines. Ils l'ont nommé ainsi en se référant au mot grec « auxien », qui signifie croissance. Donc, ce nom est plutôt approprié puisque cette hormone a une très grande influence sur la croissance des plantes.

La jeune plante produit naturellement et en grande quantité cette hormone. En vieillissant, la concentration d’AIA diminue dans la plante, entraînant une diminution de la vitesse de croissance. La plante synthétise cette hormones dans les méristèmes apicaux et dans l’apex des cotylédons (feuille primordiale constitutive de la graine), l’auxine circule dans les cellules du phloème (tissu conducteur de la sève élaborée), donc strictement de l’apex vers la base de la plante. Cette hormone agit principalement sur l’élongation cellulaire, la multiplication cellulaire et la différentiation. L’auxine stimule la capacité à pousser en hauteur et non en largeur.

L’auxine présente de façon singulière un transport polarisé, c’est-à-dire qu’elle induit le phototrophisme du végétal. Le phototrophisme de la plante signifie qu’elle a tendance à orienter ses organes aériens vers la lumière. La tige s’élève verticalement vers la source de lumière. Plus une zone de la plante reste dans l’ombre, plus grande est sa concentration en auxines.

Les Gibbérellines

C’est au Japon que les gibbérellines (GA3) furent isolées pour la première fois au début du siècle. Cette découverte est due à la présence d’un champignon, Gibberella fuijikuroï, qui sécrétait une substance (GA3) qui rendait les plants de riz énormes et qui s’attaquait aux cultures.De nos jours, on connaît 89 gibbérellines différentes décelées chez tous les groupes de végétaux. Leur concentration diminue avec l’âge de la plante.

Ces molécules sont synthétisées un peu partout dans la plante, mais surtout dans les apex caulinaires et dans ceux des racines. Les gibbérellines circulent dans le phloème mais aussi par les vaisseaux.

Leurs actions portent sur l’élongation des entre-nœuds en stimulant à la fois la division cellulaire et l’élongation cellulaire. Elles contribuent au débourrement (bourre = jeunes feuilles et fleurs enfouies dans les bourgeons) et au déclenchement de la germination des graines. Elles stimulent la floraison, agissent sur la différenciation et ralentissent la sénescence des tissus végétaux.

Les cytokinines

Du grec kutos, cellule et kinein = mouvoir au sens de séparer

Les cytokinines sont indispensables à la division cellulaire et à la production de chlorophylle. Plus de 200 types ont été isolées depuis 1964. Elles sont présentent dans la sève brute mais également synthétisées dans l’apex racinaire.

L’abscissine

L’acide abscissique joue un rôle important dans le phénomène de dormance (sénescence) de la plante (chute des feuilles) et comme inhibiteur de croissance anti-stress. Elle contribue à la fermeture des stomates (ouverture naturelle sur l'épiderme de la tige ou de la feuille, qui assure des échanges gazeux avec le milieu extérieur) dans les bourgeons an cas de stress hydrique. Accumulé dans le bourgeon, elle lui permet de se protéger pendant la période hivernale.

Les autres composés

Dérivés terpéniques Flavonoïdes (effets bénéfiques des flavonoïdes sur les maladies cardiovasculaires, Renforcement de la résistance des capillaires, Activité antioxydante) Acides phénols Mucilages Acides nucléiques Pycnogénols Acides aminés Oligoéléments Vitamine C Eau